J’aurais voulu être Jeff Bezos

Jeff Bezos fonde Amazon en 1994. Il fait partie de la famille des entrepreneurs-visionnaires, chère à l’imaginaire libertarien américain et dont le récit ressemble globalement à tous les autres membres de ce club : parti de rien, propulsé au sommet de la fortune grâce à une bonne idée, de la volonté, et un garage…
Grâce aux montagnes de dollars accumulés par les petits caprices en ligne du monde libre, Jeff Bezos peut investir à tour de bras dans la robotique, l’intelligence artificielle, la presse, l’immobilier, le médical, les satellites et la conquête spatiale pour réaliser son plus grand rêve : faire d’Amazon un système unique englobant le futur de la maison, du travail et du commerce. Afin de lutter contre le réchauffement climatique, auquel il contribue via cette aberration écologique qu’est Amazon, Jeff Bezos propose de délocaliser l’industrie lourde terrestre dans l’espace. Il propose aussi que les humains vivent par trillions hors de la Terre et du système solaire dans des colonies spatiales…
J’aurais voulu être Jeff Bezos est un tourbillon satirique et festif qui s’appuie sur des faits documentés et authentiques. Dans un cabaret aux multiples facettes, les alexandrins, le théâtre de Boulevard, entre autres, viennent distiller une réflexion corrosive autour de cet inquiétant personnage et de son hydre tentaculaire.

Un spectacle réjouissant où le jeu des comédien.ne.s, la scénographie et la dramaturgie vous embarquent pendant plus d’une heure au cœur d’une humanité absurde et malade de son économie de marché … Un petit bijou de
théâtre à consommer sans modération ! Le mot de l’Archipel
Un réquisitoire survolté porté par 5 comédiens exceptionnels (…) Les 5 acteurs qui interprètent tour à tour le rôle de Jeff Bezos mais aussi une grande variété de rôles sont tous épatants de drôlerie, de justesse et de panache. Le rythme est endiablé de bout en bout et réserve de multiples surprises. Culture-Tops
Un texte et une mise en scène agréablement déconcertants où se croisent l’alexandrin, le vaudeville, l’absurde et l’ultra-réalisme. Cette façon ludique d’aborder une actualité qui devrait faire froid dans le dos, occasionne
des numéros détonants de comédiens, tous inspirés et finement choisis. Le Journal du Dimanche