
Dolorès vit seule depuis que son mari l’a quittée et que son fils est parti. Elle accumule dangereusement les journaux, les boites, les choses, tout… Elle ne jette rien. Elle a peur de manquer. « On ne sait jamais ». Mais un jour, cette accumulation s’effondre et Dolorès se retrouve coincée sous des monceaux d’objets. Elle perd rapidement la notion du temps, se fait rattraper par ses souvenirs et hallucine : voici qu’un ours blanc traverse sa cuisine,
un ours qui parle, puis le présentateur de son jeu radiophonique préféré, puis, Diogène lui-même…
Avec la banquise comme ligne d’horizon, contrepoint de l’accumulation d’objets dont l’immensité renvoie à de profonds paysages intérieurs, le spectacle interroge la folie et la solitude.
Au plateau, les acteurs et musiciens nous content l’histoire de Dolorès, jouent son personnage et ses personnages intérieurs, leur dialogue, comme si cette histoire était vraie. Mais dans le jeu théâtral, dans les non-dits du texte aussi, émergent la réalité de ce que ressent cette femme et la profonde instabilité de sa condition.
Dolores est victime du syndrome de Diogène. Une maladie qui la pousse à accumuler et constituer autour d’elle une forteresse protectrice. Une muraille de plus en plus infranchissable depuis l’extérieur. Un rempart contre l’absurdité du monde de surconsommation, la solitude, et au-delà, l’amour qui n’a pas su s’exprimer, les relations parents-enfants, les traumas du passé jamais soignés… Ces thématiques me suivent dans chacune de mes pièces. Dans Diogène, ma mère et l’ours blanc, Dolorès, mi-lucide, mifolle, se raconte à travers ses peurs et ses amours perdues ; la vie qui coule autour d’elle sans qu’elle puisse s’y baigner. Est-ce le monde qui devient fou ou bien elle-même ? Damien Dutrait
Après son triptyque autour de l’enchantement – La Théorie de l’enchantement – La petite fille et la mer – Ce fou de champignons – la compagnie Tourner la page continue d’explorer son pas de côté artistique, un chemin de traverse et d’errements. Diogène, ma mère et l’ours blanc est une invitation singulière à développer une acuité du regard, à se rendre disponible à ce qui survient.
un ours qui parle, puis le présentateur de son jeu radiophonique préféré, puis, Diogène lui-même…
Avec la banquise comme ligne d’horizon, contrepoint de l’accumulation d’objets dont l’immensité renvoie à de profonds paysages intérieurs, le spectacle interroge la folie et la solitude.
Au plateau, les acteurs et musiciens nous content l’histoire de Dolorès, jouent son personnage et ses personnages intérieurs, leur dialogue, comme si cette histoire était vraie. Mais dans le jeu théâtral, dans les non-dits du texte aussi, émergent la réalité de ce que ressent cette femme et la profonde instabilité de sa condition.
Dolores est victime du syndrome de Diogène. Une maladie qui la pousse à accumuler et constituer autour d’elle une forteresse protectrice. Une muraille de plus en plus infranchissable depuis l’extérieur. Un rempart contre l’absurdité du monde de surconsommation, la solitude, et au-delà, l’amour qui n’a pas su s’exprimer, les relations parents-enfants, les traumas du passé jamais soignés… Ces thématiques me suivent dans chacune de mes pièces. Dans Diogène, ma mère et l’ours blanc, Dolorès, mi-lucide, mifolle, se raconte à travers ses peurs et ses amours perdues ; la vie qui coule autour d’elle sans qu’elle puisse s’y baigner. Est-ce le monde qui devient fou ou bien elle-même ? Damien Dutrait
Après son triptyque autour de l’enchantement – La Théorie de l’enchantement – La petite fille et la mer – Ce fou de champignons – la compagnie Tourner la page continue d’explorer son pas de côté artistique, un chemin de traverse et d’errements. Diogène, ma mère et l’ours blanc est une invitation singulière à développer une acuité du regard, à se rendre disponible à ce qui survient.
Distribution
Texte Damien Dutrait
Mise en scène Fabrice Hervé
Interprétation Natacha Régnier, Nicolas Cloche et Bryan Chivot
Crédits
Aide à la création : Drac et Région Normandie - Département de La Manche
Coproductions : L’Archipel - La Halle ô Grains - Le Théâtre de Saint-Lô - Le Passage - Communauté d’agglomération Mont Saint Michel Normandie - Le Préau
© Florent Houdu
Tarif B
HORS abonnement / affiliation *
Catégorie | Plein | Réduit | Jeune |
---|---|---|---|
B | 18 € | 16 € | 12 € |
* Le tarif HORS abonnement / affiliation s'applique à toute personne non titulaire d'un abonnement ou affiliation.
Abonnés / affiliés
Catégorie | Plein | Réduit | Jeune |
---|---|---|---|
B | 14 € | 12 € | 8 € |
mardi 4 novembre - 20H30
Dès 15 ans Placement libre Théâtre
Lieu : Archipel