Marina va bientôt prendre la parole en public. Elle se prépare à donner une conférence humanitaire sur l’accueil des migrants, quand sa sœur Audrey débarque comme une bombe, valise à la main, pour demander des comptes. Les deux jeunes femmes semblent fragiles, tendues, à fleur de peau. Petit à petit, on comprend entre les lignes que leur mère vient de mourir après une longue maladie, et la première a apparemment oublié de prévenir la seconde…
Sœurs s’impose au spectateur comme une joute verbale cruelle et impitoyable. Amour et haine, rivalité et mépris, jalousie et frustration sont les ingrédients corrosifs de ce huis clos intimiste. Marina annonce la couleur dès le début : « Tu ne viens pas sur mon lieu de travail. » La violence du drame apparaît d’abord dans cette interrogation aussi absurde que douloureuse : pourquoi, malgré leur lien familial, ces deux sœurs ne parviennent pas à s’aimer ? Pourquoi se haïssent-elles alors que tout – leur sang et la société – leur intime de s’aimer ? Ou de la même façon, pourquoi ces deux femmes devraient-elles s’entendre malgré tout ? Elles sont sœurs, leur amour ne devrait pas se négocier… Il me semble intéressant de questionner la non-évidence, a priori indicible, de ce lien, et de révéler sa part irréductible de violence.
« Un conflit immense entre deux personnes que tout sépare et que tout réunit. Une lutte à mort. Pieds à pieds. Mots à mots. Corps à corps. Pour se dire à travers cette violence entre sœurs qu’une seule chose : l’amour qu’elles se portent. » Pascal Rambert – Auteur
Sœurs s’impose au spectateur comme une joute verbale cruelle et impitoyable. Amour et haine, rivalité et mépris, jalousie et frustration sont les ingrédients corrosifs de ce huis clos intimiste. Marina annonce la couleur dès le début : « Tu ne viens pas sur mon lieu de travail. » La violence du drame apparaît d’abord dans cette interrogation aussi absurde que douloureuse : pourquoi, malgré leur lien familial, ces deux sœurs ne parviennent pas à s’aimer ? Pourquoi se haïssent-elles alors que tout – leur sang et la société – leur intime de s’aimer ? Ou de la même façon, pourquoi ces deux femmes devraient-elles s’entendre malgré tout ? Elles sont sœurs, leur amour ne devrait pas se négocier… Il me semble intéressant de questionner la non-évidence, a priori indicible, de ce lien, et de révéler sa part irréductible de violence.
« Un conflit immense entre deux personnes que tout sépare et que tout réunit. Une lutte à mort. Pieds à pieds. Mots à mots. Corps à corps. Pour se dire à travers cette violence entre sœurs qu’une seule chose : l’amour qu’elles se portent. » Pascal Rambert – Auteur
Distribution
Texte : Pascal Rambert
Mise en scène : Philippe Baronnet
Jeu : Camille de Sablet, Cassandre Vittu de Kerraoul
Son : Julien Lafosse
Costumes : Emilie Baillot
Collaboration artistique : Marie-Cécile Ouakil
Direction de production : Jérôme Broggini
Crédits
Production Les Échappés vifs
Coproduction Théâtre de l’Éphémère Scène conventionnée du Mans pour les écritures contemporaines
Résidence de création ou reprise La Comédie de Caen CDN de Normandie, Les Fours à chaux du Rey Centre de création de Regnéville-sur-Mer, Archipel Granville Scène conventionnée
Aide et soutien Région Normandie, Département de La Manche, Les Tréteaux de France CDN
©Vic_Tone
jeudi 7 octobre - 10H00
Dès 14 ans Théâtre
SCOLAIRE
Lieu : Salle de convivialité d’Yquelon